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Il est dit que le temps efface les amours. Ceci est un mensonge, je t'aime encore et toujours. [Blanche Lacroix / Artur Svensson]

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Chef des Lux.

Artur Svensson
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Il est dit que le temps efface les amours. Ceci est un mensonge, je t'aime encore et toujours. [Blanche Lacroix / Artur Svensson] Empty
MessageSujet: Il est dit que le temps efface les amours. Ceci est un mensonge, je t'aime encore et toujours. [Blanche Lacroix / Artur Svensson] Il est dit que le temps efface les amours. Ceci est un mensonge, je t'aime encore et toujours. [Blanche Lacroix / Artur Svensson] EmptyDim 19 Juil - 18:56

La journée avait été longue, c'était le moins que l'on puisse dire. J'avais passé le temps à regarder les gens parader, au pied de cette immense tour de cristal, synonyme de lumière et de bonne humeur, si cela était possible. J'en étais le gardien, depuis que j'avais été "déporté" ici, après ma mort. C'était mon nouveau job si on pouvait appeler ça comme ça. Il était facile, je devais protéger ce monument "vital" aux Limbes par tous les moyens. Seulement, personne n'avait jamais osé y toucher. Alors je passais mes journées à glander, n'ayant que les passants pour distraction, et ne sachant plus quoi faire pour tuer le temps. J'avais besoin d'action. Non seulement pour rester en bonne santé, qu'importe que je sois mort, mais aussi pour occuper mes pensées. Parce qu'elle était toujours présente... Déesse de mes nuits, comme de mes jours, elle était omniprésente dans ma tête et dévorait l'intégralité de mon corps. Même séparé d'elle depuis ce qui me semblait des lustres, je n'avais pu la sortir de ma tête. La belle demoiselle m'avait envoûtée, faisant de moi son pantin, incapable de lui résister. Dieu ce que je l'aimais ! J'en venais même à l'apercevoir dans chaque jeunes filles aux jolies boucles brunes. Mais elle n'étais pas la, et son absence me rongeait, même si je ne le montrais pas, occupant mon temps en aidant mon prochain. Blanche... Comment était-il possible de lui résister ? 

Mon temps de garde écoulé, je quittais mon poste. J'aurais eu envie de dire que la nuit approchait, mais à vrai dire, je ne le savais pas. Le temps, ainsi que la luminosité était toujours la même ici. Et ce ciel d'un gris terne n'était pas pour nous enchanter. Mais enfin, on s'y habituait. De toute façon, la seule étoile que j'aurais voulue voir n'était pas dans le ciel. Mince réconfort. J'arpentais les rues pleines de monde, cherchant une quelconque distraction, bien loin de vouloir rentrer me coucher. Je n'étais pas fatigué. A vrai dire, je me sentais de faire un marathon pour relâcher tous ces muscles tendus et passer enfin une bonne nuit de sommeil après un quelconque effort physique. Mais je n'eu pas le temps de penser plus à mon bien être qu'au loin, j'apercevais un enfant qui pleurait. S'était-il perdu ? En tout cas, il ne pouvait pas avoir perdu sa mère... A moins d'être mort avec elle ! Blague des plus glauques que j'aurais du éviter. Je m'approchais donc de ce petit bout de chou pour lui demander ce qui lui arrivait. Après maintes larmes et une bonne dose d'apaisement, j'appris qu'il ne savait pas où il se trouvait. Surement venait-il de mourir dans ce cas. Pauvre gosse... Mort trop tôt, lâché dans ce monde si neutre et vide de sens... Mais je n'y pouvais rien. Alors j'essayais de lui expliquer au mieux où il était, sans trop l'effrayer, mais ce fut peine perdue. Il se mit à pleurer de plus belle et s'enfuit avant que je ne puisse le rattraper.

Je soupirais et passais une main dans mes cheveux, las. Il était si facile de nier et se dérober à la lumière. De se laisser perdre dans ce dédale pour ne jamais en ressortir, laissant nos sentiments négatifs s’accroître jusqu'à nous consumer. Moi-même, j'avais failli me laisser tenter. Mais je m'étais raviser? J'avais trouvé un but à ce voyage dans l'au delà. Et puis... Si Blanche était toujours la, peut être la retrouverais-je ? Pensée veine d'un espoir non éteint. Regret de n'avoir pu lui avouer mes sentiments, de n'avoir rien pu commencer. Je voulais rester comme elle m'avait connu, en souvenir de sa personne. Et même si c'était dur, je continuais à sourire, à faire le bien autour de moi. Les gens avaient besoin de ça. Ils ne méritaient pas de plonger dans la détresse et le dénis. Quand je reprenais le fil de mes pensées, je me trouvais dans les rues commerçantes. Je n'avais trop rien à y faire, mais enfin, maintenant que j'y étais, pourquoi pas ? Les boutiques se succédaient, toutes se ressemblant, comme ternes et inattrayantes pour moi. Jusqu'à cette vitrine remplie de bijoux plus brillants les uns que les autres. Je m'approchais, comme attiré, et remarquait un collier simple, mais élégant. Une chaîne d'argent fine, avec une clé au bout. Immanquablement, je pensais à elle. De mon vivant, lui aurais-je offert ce présent symbolisant la clé de mon cœur ? Oh Blanche, je t'en prie, viens me sauver de mes tourments !
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Blanche Lacroix
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MessageSujet: Re: Il est dit que le temps efface les amours. Ceci est un mensonge, je t'aime encore et toujours. [Blanche Lacroix / Artur Svensson] Il est dit que le temps efface les amours. Ceci est un mensonge, je t'aime encore et toujours. [Blanche Lacroix / Artur Svensson] EmptySam 1 Aoû - 17:56

Les épaules rentrées, les coudes enfoncés dans son ventre, la silhouette à la peau pâle comme la mort s’avançait dans les rues lumineuses et bondés avec un malaise évident et plein d’une sorte de dégout, qui la faisait lutter à chaque pas pour ne pas faire purement et simplement volte face, pour se diriger le plus rapidement possible vers des lieux déserts et sombre ou elle se sentait bien plus à son aise.


La jeune femme soupira, et se força à inspirer calmement, laissant tomber ses paupières devant ses iris d’un vert mordoré, cherchant a effacer de sa rétine l’image de la rue devant elle qui s’y était imprimé. Elle devait arrêter de chercher. De le chercher.
C’était la véritable raison de son malaise constant parmi la foule, et d’une partie de sa haine pour les endroits bondés. Depuis qu’elle était morte, elle n’attirait plus l’attention des curieux comme elle le faisait avant dans son fauteuil aux roues immenses et bruyantes, et d’une certaine manière, elle aurait préféré cette attention.

Maintenant, elle était discrète, invisible, elle passait inaperçue.
Mais elle le cherchait en permanence. Comme si ses yeux n’étaient plus que des radars, s’arrêtant sur toutes les grandes silhouettes, sur tous les blonds, sur tous les yeux bleus… Cherchant son sourire, imaginant son parfum, rêvant du contact de ses doigts.
Elle en devenait folle.

À cette pensée, un sourire dur, ironique et douloureux étira les lèvres fines de Blanche. Folle, elle l’était déjà. Follement amoureuse de lui. Et le pire c’est que le chercher ainsi, était plus douloureux encore que de mourir.


Une brusque douleur dans l’épaule la fit revenir à la réalité, ses yeux s’ouvrirent, et elle fit quelques pas maladroit vers le bord de la route où la collision et un vague « Désolé » l’avait poussé. Elle chercha rapidement la personne qui s’était excusé et qui l’avait percuté, mais elle s’état déjà noyée ave les dizaines d’autres qui passaient aussi vite, dans un sens et dans l’autre. Continuant à reculé jusqu’à sentir le mur de brique dans son dos, elle ne pu s’empêcher de sentir sa respiration s’accélérer. Des centaines de personnes passaient devant elles sans se regarder, sans la regarder. Tous en mouvement, elle seule était immobile.
Pas tout à fait, déjà ses iris le cherchait parmi les silhouettes floues.

Elle se força à détourner le regard, et, avisant une rue pavée bordée de boutique plus petite et moins bondée, elle se dirigea à grand vers cette ouverture salvatrice, dans laquelle elle pénétra avec un soupir de soulagement.
A présent plus calme, la jeune femme marcha doucement dans la rue, laissant son regard se promener sur les différentes devantures, un sourire presque joyeux sur les lèvres. En comparaison de l’autre avenue, cette rue rendait Blanche beaucoup plus à l’aise, si bien qu’elle était presque détendue. D’ailleurs, il n’y avait pas grand monde dans cette petite rue, un vieil homme grisonnant qui fumait la pipe et dont les habits étaient taillés sur une mode datant d’il y à au moins trois siècle, si ce n’est plus, deux enfants se courant après, pieds nu sur les pavés, d’une jolie rousse qu’elle de croiser, d’un grand blond qu’elle passait , et…

Son regard s’était bien évidemment arrêté sur le grand bond qui faisait face à une joaillerie, et sans le détailler, elle détourna le regard, perdant le léger sourire qui était apparut sur ses lèvres. Elle devait arrêter d’y penser. Arrêter de le voir partout. Arrêter de penser a lui.
L’oublier, si ça avait été possible.

Mais son visage à présent tourné vers une boutique pouvait clairement voir le dos de l’inconnu dans le miroir de l’autre côté de la vitre.
Ce dos… non, elle rêvait. Elle le désirait simplement si fort, qu’elle prenait ses rêves pour la réalité. Cette façon de se tenir était la sienne, mais après tout, ce n’était qu’une coïncidence…

« Tourne ta tête, ne tourne pas ta tête… »

Blanche ne savait pas ce qu’elle voulait, continuer de croire qu’il pouvait s’agir de lui, savoir qu’elle s’enfonçait de seconde en seconde dans la folie. Et si ça n’était pas lui, elle devrait bien entendue être heureuse qu’il soit encore en vie ? Heureux, épanouit, et peut être marié ? Cette idée l’aurait tuée à nouveau si cela avait été possible, tant elle sentait tout son corps se vider à cette simple supposition.

Elle se força pour la énième fois à respirer profondément pour se calma, et essaya de fermer les yeux, pour effacer l’image de ce jeune homme qui lui ressemblait tant, mais que ses iris refusait de lâcher. Et comme si ses lèvres ne lui apparentaient plus, elles s’entrouvrirent, et murmurèrent.

« A…rtur… »
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Artur Svensson
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MessageSujet: Re: Il est dit que le temps efface les amours. Ceci est un mensonge, je t'aime encore et toujours. [Blanche Lacroix / Artur Svensson] Il est dit que le temps efface les amours. Ceci est un mensonge, je t'aime encore et toujours. [Blanche Lacroix / Artur Svensson] EmptyDim 30 Aoû - 16:31

J'admirais la beauté du pendentif, et l'imaginais sans peine au cou de ma belle, brillant sur sa poitrine blanche comme neige. Je la voyais me sourire, heureuse de ce présent, et mon cœur se mit à fondre devant la beauté de cette image éphémère, simple fait de mon imagination débordante. L'envie de courir à l'intérieur pour l'acheter me prit, mais je me stoppais avant même d'avoir émis le moindre mouvement. A quoi bon ? Je ne la reverrais jamais. Et même si par je ne sais quel miracle, je parvenais à la retrouver, accepterait-elle ce modeste présent, symbole de mon amour le plus pur et honnête ? Je ne le savais. Je ne connaissais pas ses sentiments à mon égard, à mon plus grand déplaisir. Et désormais, je n'aurais jamais l'occasion de les connaitre. Moi qui croyait que la mort nous débarrassait de nos regrets, j'étais bien sot. Ils n'avaient fait que les amplifiés, les rendant par moment trop douloureux pour que je puisse leur échapper. Mais je faisais front, tant bien que mal, aspirant à ne pas me faire engloutir. 

Le regard absent, je fixais ce bijou qui ne lui appartiendrait jamais, et, comme si ce n'était pas suffisant, l'image de ma douce se matérialisa sur la vitrine. Un sourire amer s'étira sur mes lèvres et je m'ébouriffais les cheveux sans grande conviction, pensant devenir fou. Mais rien n'y fit, elle restait la, me tournant le dos, comme si elle ne voulait pas me voir, ce qui me frustra d'avantage. Qu'avais-je bien pu faire dans ma vie passée pour qu'on me tourmente de la sorte dans ma mort ? Dieu trouvait-il cela si amusant de torturer ses âmes défuntes ? Je ne voulais pas y croire. Et pourtant, des fois, le doute m'assaillais. 

L'envie de me passer de l'eau froide sur le visage me prit, et j'amorçais un mouvement pour rentrer chez moi me doucher. Mais je m'arrêtais presque aussitôt, comme frappé par la foudre. Lentement, je me tournais pour finir face au dos de la femme que j'avais supposé être Blanche quelques secondes voir minutes plus tôt. Alors je n'étais pas fou, j'avais juste confondu ? Cependant, plus je la regardais, plus j'avais l'impression qu'elle était elle. Alors, comme envoûter, je m'approchais de l'inconnue si familière jusqu'à apercevoir son visage se reflétant dans la vitre de la boutique. Je cru au début à un mirage, mais j'eu beau fermer les yeux et les rouvrir un nombre incalculable de fois, rien n'y fit. Ma dulcinée se tenait en face de moi, avec une expression que je ne lui avais encore jamais vu. Rêvais-je ? M'étais-je assoupi sans m'en rendre compte ? Si tel était le cas, alors je souhaitais ne jamais avoir à me réveiller. Sans vraiment réfléchir, je me rapprochais encore, jusqu'à frôler son dos de mon torse, et passais mes bras autour de ses épaules pour l'enlacer. Je calais alors mon visage dans son cou, et humais son parfum tout en murmurant son nom. 

"Blanche... Tu m'as manqué."

Son corps me paraissait frêle, et pourtant, elle ne paraissait pas si chétive qu'avant. Surement parce qu'elle se tenait debout. Inconsciemment, un sourire des plus doux s'installa sur mon visage mais je ne me décidais pas à bouger, enlaçant toujours son dos. Je ne savais si c'était un rêve, mais si tel était le cas, alors rien qu'une fois, j'aurais pu l'admirer ainsi. Surement devait-elle être heureuse de pouvoir enfin se servir de ce qu'on lui avait enlevé injustement il y a des années de cela.
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